Peu importe l’angle dont vous l’appréhendez, il ne semble pas y avoir de réponse simple à cette question. Dans un article pour The Conversation, l’astrologue britannique, auteur et éducateur, Nicholas Campion décrit ses recherches à ce sujet. Nous allons donc résumer les conclusions auxquelles il est parvenu.
Une question devenue indispensable
« Nous ne pouvons simplement pas dire que les adeptes de l’astrologie y croient entièrement, ou que les autres n’y croient pas du tout. C’est une question complexe, même pour les astrologues professionnels et les chercheurs », a-t-il déclaré. Il appelle à des catégories plus fluides de croyance et d’incrédulité pour aider à trier la question. « Il est important de déterminer combien de personnes croient en l’astrologie et pourquoi. Il s’agit d’une question qui est devenue sérieuse », a-t-il ajouté.
Les preuves recueillies par Campion suggèrent que plus de 90 % des adultes connaissent leurs signes astrologiques (signes du Zodiac) et la moitié s’entendent pour dire que les descriptions des signes sont bien ajustées. Par exemple, le Bélier est énergique, le Taureau est têtu et le Scorpion est plutôt réservé.
Quelle est la réalité ?
Pour savoir exactement ce que pensent les adeptes impliqués professionnellement dans l’astrologie, il a distribué des questionnaires lors des rassemblements publics et des conférences dédiées à l’astrologie sur une période de quatre ans. Le but de cette démarche était spécifiquement d’établir combien de personnes croient en l’astrologie et pourquoi.
Il note que la plupart des chiffres publiés pour la croyance en l’astrologie proviennent des sondages Gallup pris en Grande-Bretagne, au Canada et aux États-Unis entre 10975 et 1996. Environ 25 % des adultes interrogés ont répondu oui à des questions telles que : croyez-vous aux horoscopes ? « On pourrait s’attendre à ce que tous les praticiens et les étudiants de l’astrologie disent qu’ils croient. Cependant, lorsque j’ai posé la question aux délégués lors d’une conférence de l’Association Astronomique Britannique, seulement 27 % ont déclaré oui.