Les cauris, ces coquillages qui prédisent l’avenir sont sans doute l’un des plus anciens arts de divination au monde. Utilisés dans l’ouest de l’Afrique, ils permettent de prendre les bonnes décisions face à différentes situations.
D’à peine trois centimètres, les cauris présentent une fente verticale et sont originaires des îles Maldives. D’ailleurs sa forme particulière et féminine en a fait un accessoire de fascination pour la gent masculine, dans lequel ce dernier y a perçu des symboles de bonheur, de richesse et de fécondité.
Comment utiliser les cauris ?
En tant qu’art de la divination, les cauris s’emploient en général par quatre. Les personnes qui l’utilisent sont appelées cauriste ou joueur. Ces dernières vont alors penser à la question qui l’interroge, ou la souffle sur ces petits coquillages avant de les lancer dans une surface circulaire ou un cercle. En fonction de leur position et de leur répartition, l’utilisateur en tirera leur interprétation.
Notez qu’en cela, les cauris ont un lien avec la Kybomancie et la Géomancie. D’ailleurs, de nombreuses femmes africaines pratiquent cet art divinatoire. Il constitue pour elles une source de jeu et de réponses à leurs questionnements sur leur situation à venir ou actuelle. Toutefois, il existe aujourd’hui des cauristes professionnels, qui ont la capacité de prédire l’avenir grâce à ces petits coquillages.
Les interprétations en fonction des combinaisons
L’interprétation des résultats dépend en général de la position des cauris. Si par exemple, deux cauris sont fermés et deux ouverts, cela signifie que la réponse à votre question est définitivement oui. En revanche, si le quatrième coquillage est fermé alors que les trois autres ouverts, vous aurez un petit oui. Ainsi, vous devez alors vous donner les moyens pour atteindre vos objectifs.
Par ailleurs, si les quatre coquillages sont fermés, il vous faudra alors procéder à un nouveau jet, puisque la question et la réponse sont floues. Et si le quatrième est ouvert alors que les trois autres cauris fermés, la réponse est alors non.